Le Commissariat à l'énergie atomique de Grenoble

Centre de recherche en électronique, biotechnologie et nucléaire

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En 2006, à l’occasion des 50 ans du Commissariat à l'énergie atomique de Grenoble, deux textes diffusés par le média Pièces et Main d’Oeuvre ont dévoilé quelques facettes méconnues de ce centre de recherches.

Avant d'exposer ces critiques, voici une courte présentation du CEA Grenoble :

Créé en 1956, le Commissariat à l’énergie atomique de Grenoble (CEA-Grenoble) est le plus grand centre de recherche de l’agglomération grenobloise.

Rares sont les Grenoblois qui ne connaissent pas un voisin, un proche, un collègue parmi les 2000 chercheurs, ingénieurs, techniciens et étudiants qui travaillent ou interviennent au CEA, dans cette immense zone interdite au public, classée secret-défense et secret-industriel aux portes de la ville.

Dans ses plaquettes de présentation et ses communiqués de presse, le CEA-Grenoble donne l’image d’un centre de recherche motivé par la passion de la découverte, d’une science au service du bien commun, de la santé, de la dépollution, de la recherche d’énergies propres, de la recherche spatiale, ou encore de l’archéologie.

Voici cependant deux textes qui dévoilent plusieurs facettes méconnues du CEA Grenoble :

  • Pourquoi il faut fermer le CEA-Grenoble, texte rédigé par une personne connaissant bien l’histoire du CEA, explique les origines militaires de ce centre de recherches, en particulier son rôle dans la réalisation des bombes nucléaires, ses liens toujours étroits et discrets avec la Direction générale de l’armement (DGA), son influence politique sur la mairie de Grenoble, sur le Conseil général et sur certains députés, le passé militaro-industriel de l’actuel directeur du CEA-Grenoble Jean Therme, les déboires économiques et judiciaires de la start-up Corys dans laquelle travaillaient Michel Destot et Geneviève Fioraso, l’utilisation par de nombreux chercheurs de fonds publics à des fins privées, le développement de technologies de surveillance totalitaires, le rejet d’eaux radioactives dans l’Isère lors du démantèlement d’un réacteur de recherches nucléaires, et de nombreux autres faits jusqu’ici absents de l’histoire officielle du plus grand centre de recherches de l’agglomération grenobloise.
  • Pourquoi j’ai quitté le CEA-Grenoble, rédigé par un ancien ingénieur, décrit de l’intérieur le quotidien des chercheurs, le manque de réflexions éthiques et politiques sur les conséquences des technologies développées, l’irresponsabilité de la plupart des étudiants sur le devenir de leurs recherches, le gaspillage des fonds publics, le cynisme de nombreux chercheurs, ou encore la course à l’enrichissement personnel par la création de start-ups.

Coordonnées

17, rue des martyrs
38054 Grenoble
www.cea.fr/

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