Comment faire pour qu'un resto d'entreprise ou une cantine scolaire serve des repas bio ?

Pour obtenir des conseils et des appuis dans cette démarche, vous pouvez contacter l’Association pour le développement de l’agriculture biologique (Adabio).

L’Adabio publie notamment un guide des producteurs et productrices bio de l’Isère, destiné à la restauration collective et aux cantines scolaires.

Vous pouvez également contacter l’association Mangez Bio Isère : elle propose des conseils et des services d’approvisionnement de restauration collective en produits issus de l’agriculture biologique.

Le succès de cette démarche sera probablement lié à la mobilisation des salarié-e-s et de leurs syndicats : pétition, rendez-vous avec la direction, soirées de sensibilisation à destination des usagers, etc.

Notons qu'à Grenoble depuis 2015, plus de 50% des 12 000 repas servis pour les cantines scolaires, les crèches et les établissement pour personnes âgées sont issus de l'agriculture biologique. La précédente municipalité avait atteint les 24%.

Quel est l'impact sur le budget municipal ? « Pour l'instant le coût reste le même » affirmait en 2015 Salima Djidel, conseillère municipale à la Restauration scolaire et à l'Alimentation locale et bio : « On a un super-chef de service qui négocie très fort les prix avec les grands groupes, pour nous laisser une marge de manœuvre suffisante pour nous approvisionner vers des producteurs locaux, c'est-à-dire des producteurs de Rhône-Alpes. »

En Isère en 2018, plus de 20% des 37 500 repas servis dans les collèges étaient également issus de l'agriculture biologique.

Ce seuil de 20% sera obligatoire dans toutes les restaurations collectives à partir de 2022, suite à la loi dite "EGalim" promulguée en 2018.

Sources : Dauphiné Libéré, 05/01/15, 18/11/19